Vérocentrisme

J'ai un peu de misère à en parler sur ce blogue, parce que cela fait à peine un mois que je l'ai parti, mais je ne suis plus avec Phil.

Je le sentais vraiment hier... J'angoissais énormément là dessus, et je me demandais si ça allait dégénérer.

J'avais décidé de l'inviter à aller manger au resto pour jeudi, pour qu'on puisse se retrouver, mais il m'a dit que ça ne lui tentait pas. Puis il m'a dit qu'il allait m'en reparler plus tard. C'est donc sur l'heure du midi qu'on s'est parlé, et qu'il m'a laissé. J'ai beaucoup pleuré. Et je pleure encore. Alors j'arrête là; je développerai sur ce sujet dans les prochains jours, parce que je me remets à pleurer à chaque fois que je raconte, que j'y pense, ou que j'annonce.

C'est un gars hyper respectueux, qui s'inquiète encore à mon sujet.

J'ai vraiment beaucoup de misère à réaliser le fait que on vient de mettre fin à trois ans de bonheur total, de découverte, de surprises, d'expérience, et surtout d'amour... Je garde le cap, en me disant que la vie est bien faite, et qu'il n'y a rien pour rien. Le pire est qu'on s'aime encore. C'est juste que moins on se voit, moins on est en amour; il fonctionne un peu comme ça notre couple. Cet été, on se voyait toujours, et on était inséparables. C'est donc ça la raison, en gros... 

Oh pis je crois qu'écrire ça m'aide un peu à travers ça... J'ai pleuré beacoup à l'école, on a couru tout de suite après le dîner, et j'ai fait trois km en 18:25, et je crois avoir une bonne raison pour avoir fait un temps pourri de même! C'est pas mal tough et essouflant de pleurer en courant... En anglais, à la période d'après, j'ai eu énormément de difficulté à me concentrer, et j'ai pleuré encore à cette période là. Là ça doit faire pas mal plus qu'une demi-heure que je pleure non-stop, et quand je parle à du monde, ça me fait pleurer, mais si je fais rien, j'extériorise pas...

Au moins j'ai des bons amis qui me soutiennent à travers ça...

Bonne soirée...